PRÉSENTATION

 

 

  Le « tékitoi » un titre en clin d’œil au  langage des jeunes, imposé par l’évolution des technologies modernes de communication. Cependant, le présent document reste un outil avant tout pédagogique qui nous renseigne sur les femmes et les hommes du passé et qui permet de perpétuer une symbolique mémorielle pour les générations à venir.

 


En effet, les noms donnés aux rues participent à la transmission d’un certain nombre de valeurs d’une civilisation. Ces noms deviennent illustres dans la mémoire populaire, ils représentent les acteurs de la vie locale, les gloires de la Nation, les grands hommes, les acteurs des grandes causes nationales ou universelles

 


A notre façon, nous avons voulu faire « revivre » tous ces noms et leur permettre de redevenir plus qu’une adresse transcrite ou apprise machinalement, ou un banal lieu public, mais une femme ou un homme dont l’œuvre, l’acte voir le génie nous remplisse d’admiration, de respect et de reconnaissance.

 

 

Au-delà des personnages, nous avons inclus dans notre travail des noms de fleurs et d'animaux donnés à la suite de l'important développement urbain qu'a connu notre ville à partir des années 60. Nous avons également le nom de vieilles rues et de lieux dits qui conservent le souvenir des anciennes populations qui les ont choisis.


Ces odonymes (noms de rue) étaient fixés selon des caractéristiques différentes et se transmettaient oralement. Les métiers pratiqués, les monuments, les lieux traversés, les particularités, les gens qui y habitent... sont autant de critères qui peuvent être retenus pour désigner un lieu, une voie de communication.
Généralement, ces noms correspondent aux noms donnés jusqu’à la fin du XVIIe siècle.

 


À Paris, l’appellation officielle des voies par le pouvoir royal commence à partir du XVIIe siècle. Vu l’expansion urbaine et l’anarchie de la nomenclature (plusieurs noms pour une même voie, les doublons…), cette décision était devenue indispensable.

 

 

En 1728 sont apparues les premières plaques des noms des rues. D’abord en métal, puis au fil du temps les plaques ont connu plusieurs changements dans leurs formes, leurs matières et leurs couleurs.

 


En 1847 le préfet de Paris, Rambuteau proposa des plaques émaillées avec des lettres blanches sur fond « bleu d’outremer ».
Le décret de juin 1938 définit l’emplacement des plaques, leur taille, la taille des lettres et des chiffres. Le fond est « bleu d’azur », l’encadrement « vert bronze ».

 


En 1982 une innovation est imposée, elle consiste à rajouter une courte mention qui précisera la qualité et l’activité de la personne dont la plaque porte le nom.
Sur les plaques de nos rues, nous avons en plus, le logo de notre ville.

 

En 2010, nous nous sommes intéressés à cette innovation et nous avons cherché à faire de cette « courte mention » un travail un peu plus élaboré en rédigeant une biographie succincte et en présentant une galerie de photos qui apporteront, nous l’espérons, un début de connaissance des femmes et des hommes que notre ville a honorés en attribuant leurs noms à ses voies de communication.   Nous avons jugé utile de faire au début de ce travail un rappel historique de Chilly-Mazarin, de l’évolution de son nom, de son territoire et des seigneurs féodaux.


Afin de rendre hommage aux hommes élus par le peuple qui ont présidé à la destinée de notre commune, acteurs de la mise en place de sa toponymie, nous associons à ce travail historique la liste des maires élus depuis 1790.