CAMUS Albert (Mondovi, Algérie 1913 – Villeblevin 1960): prix Nobel de littérature

Orphelin dès sa première année de vie et issu d'une famille modeste, Albert camus après l'école communale bénéficiera d'une bourse d'études qui lui permettra de rentrer au lycée Bugeaud puis à l'université d'Alger. En 1937, il sera refusé à l'agrégation de philosophie pour des raisons de santé (tuberculose). Ce refus l'empêchera d'exercer la fonction d'enseignant à laquelle il se destinait. Pour trouver un autre moyen de subsistance, il se tourna vers le journalisme et fera ses débuts à « Alger républicain ». Ce journal anticonformiste enchanta Camus et lui permit de dénoncer, à travers ses articles et ses grands reportages, les inégalités et les injustices. Suite à la censure, Camus sera exclu du journalisme algérois. C'est à Paris en 1940 qu'il retrouvera du travail. Après un bref passage à « Paris-soir », c'est à « Combat », journal clandestin puis quotidien parisien qu'il réserva sa plume. Il sera le seul intellectuel français qui dénoncera l'attaque d’Hiroshima.

 Il finira sa carrière de journaliste à « L'Express » en 1956.

 Camus s'intéresse très tôt au théâtre. Dès 1936, il fonde le théâtre du Travail à Alger avec de jeunes intellectuels engagés. Il écrira plusieurs pièces (Caligula, Le Malentendu, les Justes…)

 

Très nombreux, ses écrits étalent les problèmes qui se posent à la conscience des hommes. Cet éternel épris de justice verra son combat reconnu et récompensé par le prix Nobel de littérature en décembre 1957.

 Albert Camus sera ravi aux siens à l'âge de 47 ans, suite à un accident de voiture intervenu le 4 janvier 1960.

La construction d’une médiathèque sur le terrain des anciens ateliers des services techniques municipaux, un siècle après la construction de la première bibliothèque scolaire (1879) donnera à la ville l’occasion d’honorer la mémoire de ce grand écrivain en attribuant son nom à cet espace de culture.