Orphelin dès sa première année de vie et issu d'une famille modeste, Albert camus après l'école communale bénéficiera d'une bourse d'études qui lui permettra de rentrer au lycée Bugeaud puis à l'université d'Alger. En 1937, il sera refusé à l'agrégation de philosophie pour des raisons de santé (tuberculose). Ce refus l'empêchera d'exercer la fonction d'enseignant à laquelle il se destinait. Pour trouver un autre moyen de subsistance, il se tourna vers le journalisme et fera ses débuts à « Alger républicain ». Ce journal anticonformiste enchanta Camus et lui permit de dénoncer, à travers ses articles et ses grands reportages, les inégalités et les injustices. Suite à la censure, Camus sera exclu du journalisme algérois. C'est à Paris en 1940 qu'il retrouvera du travail. Après un bref passage à « Paris-soir », c'est à « Combat », journal clandestin puis quotidien parisien qu'il réserva sa plume. Il sera le seul intellectuel français qui dénoncera l'attaque d’Hiroshima.
Il finira sa carrière de journaliste à « L'Express » en 1956.
Camus s'intéresse très tôt au théâtre. Dès 1936, il fonde le théâtre du Travail à Alger avec de jeunes intellectuels engagés. Il écrira plusieurs pièces (Caligula, Le Malentendu, les Justes…)
Très nombreux, ses écrits étalent les problèmes qui se posent à la conscience des hommes. Cet éternel épris de justice verra son combat reconnu et récompensé par le prix Nobel de littérature en décembre 1957.
Albert Camus sera ravi aux siens à l'âge de 47 ans, suite à un accident de voiture intervenu le 4 janvier 1960.
La construction d’une médiathèque sur le terrain des anciens ateliers des services techniques municipaux, un siècle après la construction de la première bibliothèque scolaire (1879) donnera à la ville l’occasion d’honorer la mémoire de ce grand écrivain en attribuant son nom à cet espace de culture.